Comme chaque année, Humanistica renouvelle un tiers de son comité de coordination (4 sièges sur 12). 5 personnes ont fait état de leur candidature. Nous les remercions chaleureusement pour leur souhait de s’investir pour l’association.
Afin que les membres élisent leurs représentant-e-s dans les meilleures conditions, ces 5 candidat-e-s se présentent ci-dessous. L’élection se déroule au moyen d’un scrutin en ligne ouvert pendant les 24 heures précédent l’Assemblée générale du 11 mai 2021.
Les membres d’Humanistica à jour de cotisation 2021 recevront un lien de vote unique et anonyme via SurveyMonkey.
< CANDIDATURES >
Cliquez sur les blocs ci-dessous (classés par ordre alphabétique) pour développer les textes de présentation et les portraits des candidat-e-s.
[su_toggle title= »Géraldine CASTEL »]Géraldine Castel est maître de conférences en civilisation britannique à l’université Grenoble Alpes, en France. Elle est co-directrice de l’axe Politique, discours et innovation de l’institut des langues et cultures d’Europe, Amérique, Afrique, Asie & Australie. Ses recherches portent sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication en politique, principalement dans le contexte britannique et en matière de stratégie électorale, d’organisation interne aux partis et d’activisme numérique. Elle s’intéresse également aux questions méthodologiques et épistémiques liées à l’introduction du numérique pour la recherche et l’enseignement et travaille à faciliter l’accès au champ des humanités numériques pour des publics non technophiles. Parmi ses dernières contributions se trouvent les suivantes: https://journals.openedition.org/ilcea/10046 & https://journals.openedition.org/miranda/20477
Je souhaite soumettre par le présent message ma candidature au comité d’Humanistica.
Je suis maître de conférences en civilisation britannique à l’université Grenoble Alpes, en France, et je travaille sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans le contexte politique. Je m’intéresse également à la fouille et à la visualisation de données numériques dans leurs ramifications scientifiques, techniques et méthodologiques.
J’adhère pleinement à la volonté de l’association de rassembler et d’animer une communauté d’échange, de réflexion et de pratiques autour des humanités numériques francophones ainsi que d’aider à la réalisation de projets concrets en la matière.
Je pourrais notamment participer aux groupes de travail existants pour contribuer à l’élaboration d’un répertoire d’outils ou approfondir la question de l’accessibilité des ressources. Je suis responsable depuis plusieurs années d’un cours d’introduction aux humanités numériques à destination de nos étudiants de master et j’ai assuré différents ateliers à ce sujet. Je serais donc à même de participer à une réflexion sur la formation et la transmission de connaissances et compétences numériques à différents publics.
Angliciste de formation, je pourrais également aider si besoin à la traduction de documents divers ou à la communication avec des partenaires de l’alliance ADHO dont l’anglais est la langue de travail, tels que l’AADH, la DHASA ou la TADH. Je dispose par ailleurs de connaissances et de contacts dans le domaine des humanités numériques anglophones aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne si des collaborations étaient envisagées avec ces zones géographiques.
Je suis néanmoins francophone, exerçant dans un établissement français qui est membre titulaire de l’agence universitaire de la francophonie où des journées de la francophonie sont organisées chaque année. Je souhaite donc participer au développement des humanités numériques dans la sphère francophone, avec un intérêt particulier pour les échanges sur ces questions avec les pays Africains et les territoires francophones d’outre-mer.
Je serais par ailleurs tout à fait disposée à participer au travail de la revue d’Humanistica, à aider à l’organisation du colloque annuel ou pour toute autre tâche où mes compétences seraient jugées utiles.
Mes remerciements pour l’attention portée à ma candidature.
[/su_toggle] [su_toggle title= »Elena PIERAZZO (membre sortant) »]Après un doctorat à l’École Normale Supérieure de Pise en philologie italienne en 2001, j’ai travaillé à l’Université de Pise jusqu’au 2006 ; du 2006 au 2014 j’ai travaillé au King’s College London (DDH); en 2014 j’ai été élue professeure à l’université Grenoble Alpes. En septembre 2019 j’ai rejoint le CESR de Tours où je dirige la mention et les deux masters en Humanités Numériques et Patrimoine. J’ai été la présidente de la TEI (2012-15) ; en 2019 j’ai été co-présidente de la conférence DH2019 à Utrecht.
Grâce à mes engagements internationaux et en raison de mes charges pédagogiques, j’ai pu rentrer en contacte avec plusieurs chercheurs et en particulier avec des jeunes au début de leurs carrière, que ce soit des doctorants, des jeunes docteurs ou des jeunes ingénieurs à la recherche d’une opportunité de travail. Au sein d’Humanistica je me ferai porteuse d’initiatives aux benefit des personnes en début de carrière mais aussi des relations avec les institutions des patrimoines culturels.
[/su_toggle] [su_toggle title= »Glenn ROE (membre sortant) »]Après un doctorat ès lettres françaises à l’Université de Chicago, j’ai passé par l’Université d’Oxford et l’Australian National University (ANU) comme post-doctorant, Lecturer, et enfin Senior Lecturer en humanités numériques. De 2013 à 2016 j’ai été membre du comité exécutif de l’Australasian Association for Digital Humanities (aaDH). Plus récemment, j’ai été nommé Professeur invité au sein du LabEx OBVIL de l’Université Paris-Sorbonne (2017) ainsi que Digital Research Fellow à la Voltaire Foundation à Oxford (2018). En juin 2018, j’ai été élu Professeur des humanités numériques à Sorbonne Université, où je suis actuellement responsable scientifique et technique de l’équipe-projet ObTIC (Observatoire des textes, des idées et des corpus), l’ancien Labex OBVIL.
Ma carrière s’organise ainsi autour de deux grands axes de recherche : d’un côté la littérature française, et, de l’autre, la recherche et le développement informatique dans le domaine des humanités numériques. Cette expertise dans les HN provient principalement de mon association de longue date avec le projet ARTFL de l’Université de Chicago, l’un des centres de recherche les plus anciens pour l’analyse et l’édition des textes numériques en français. En termes de pédagogie, j’ai mis en place un Minor, Major et Masters en humanités numériques au cours de mon mandat à ANU ainsi qu’une série de cours qui traitent de la culture numérique, de l’histoire des humanités numériques et des nouvelles méthodes et meilleures pratiques de recherche à la Sorbonne.
Je me suis réjoui de mon élection au comité de coordination d’Humanistica en 2018, ayant suivi de loin son évolution en organisation constituante d’ADHO depuis 2012. Si renouvelé au comité de coordination, je m’appuierai sur mon profil international et mon poste actuel pour encourager la recherche et l’enseignement des HN dans l’espace francophone, comme je l’ai fait dans d’autres contextes auparavant. En promoteur de l’usage des technologies numériques dans la recherche et l’enseignement, j’aimerais aussi faire valoir au monde Anglo-Saxon des projets, des équipes, et des centres de recherches francophones en HN qui sont d’ores et déjà en plein essor.
Je suis actuellement directeur d’études à l’École pratique des hautes études (Université PSL), titulaire de la chaire Humanités numériques et computationnelles appliquées à l’étude de l’écrit ancien. Après un double cursus en littérature (latine et anglaise) et ingénierie informatique, j’ai obtenu un doctorat en paléographie de l’Université de Cambridge. J’ai ensuite travaillé pendant douze ans au Centre for Computing in Humanities (devenu depuis le Department of Digital Humanities) du King’s College London, d’abord en tant que chercheur puis comme maître de conférences (lecturer). Dans le cadre de ces postes, j’ai travaillé sur plusieurs projets numériques avant de devenir moi-même porteur ou co-porteur de trois projets majeurs (DigiPal, Exon Domesday et Models of Authority). En 2018, j’ai été élu à l’EPHE où, en parallèle de mes activités pédagogiques et de la recherche, je suis aussi responsable des humanités numériques ainsi que codirecteur du projet eScriptorium. Depuis 2010, j’enseigne les humanités numériques à différents niveaux ; j’ai été pendant quatre ans directeur de Digital Medievalist ; je siège au comité des humanités numériques et des études multimédias de la Medieval Academy of America et je suis « Review Editor » des publications numériques et multimédias pour Speculum.
Les humanités numériques connaissent une croissance significative dans les pays francophones, et Humanistica joue un rôle de premier plan dans ce développement. Je souhaite donc m’engager plus activement pour y contribuer, notamment en m’appuyant sur mon réseau existant pour continuer à apporter une visibilité internationale, tout en poursuivant le travail actuel de l’association en faveur de la reconnaissance et du soutien du discipline, notamment pour le recrutement et la progression de ceux qui sont en début de carrière.
[/su_toggle]Maître de conférences en Humanités Numériques.
Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines – Université Paris-Saclay
Laboratoire DYPAC (EA2449 – www.dypac.uvsq.fr)
Biographie
Giovanni Pietro Vitali (https://www.dypac.uvsq.fr/m-giovanni-vitali) est maître de conférence à l’UVSQ-Paris Saclay dans les laboratoires DYPAC et CHCSC et chercheur associé au programme Creative Multilingualism (https://www.creativeml.ox.ac.uk/) de l’Université d’Oxford. Ses recherches s’articulent autour de trois axes de recherche : (1) Histoire, conflits et politique, (2) Littérature et multilinguisme et (3) Méthodologie numérique. Au fil des années, il s’est intéressé à la diffusion du numérique dans les sciences humaines, en enseignant dans le cadre d’événements internationaux tels que la European Summer University in Digital Humanities de Leipzig. En 2018, il a fondé avec un groupe de collègues le collectif pédagogique ABCDH (https://abcdh.eu/), qui a donné lieu à de nombreuses formations en humanités numériques, comme l’école d’hiver EnExDi (https://enexdi.sciencesconf.org/).
Ce que je souhaite faire dans l’association :
Je m’implique depuis de nombreuses années dans le soutien aux collègues et aux jeunes chercheurs en organisant des événements et des réunions au niveau international. La principale contribution que je pourrais apporter à l’association est l’organisation d’événements de formation liés à la diffusion de la technologie numérique dans la recherche en sciences humaines. Par ailleurs, j’aimerais organiser des réunions d’orientation pour les doctorants ou les post-doctorants qui cherchent des opportunités d’emploi sur la scène internationale, à une époque où les perspectives de recrutement académique traditionnel se font rares.
J’aimerais pouvoir proposer des supports numériques au sein d’une chaîne YouTube de l’association pour créer un projet qui pourrait fournir des tutoriels et des explications sur les outils numériques en français. Je souhaite coordonner ce travail en impliquant toutes les réalités francophones traitant des Humanités numériques. De plus, j’aimerais proposer un recensement des projets en Humanités numériques des membres de l’association. Il me semble qu’il n’y a pas, sur le site, de section dédiée à ce sujet. Dans mes cours de Master, je fais souvent référence à des projets en cours et je demande aux étudiants d’examiner des projets proches de leur sujet de master afin de les inciter à réfléchir aux possibilités d’utiliser des outils numériques. Disposer d’une section sur les projets de Digital Humanities de l’espace francophone permettrait de créer un outil favorisant la visibilité de ces recherches à des fins d’enseignement et de mise en réseau académique. Il faudrait faire de même pour la formation en créant une carte des endroits où les humanités numériques sont étudiées et avec quelle approche (éditions, archives, etc.) afin qu’elle puisse être un soutien pour ceux qui cherchent une licence, un master ou un doctorat.
Un autre type d’activité dans laquelle je pourrais être impliqué pourrait être les relations internationales d’Humanistica. Ma formation m’a amené à travailler dans de nombreux contextes de recherche et de formation et je pense pouvoir être utile pour gérer les relations d’Humanistica avec d’autres associations et infrastructures de Digital Humanities de l’espace non francophone.