Comme chaque année, Humanistica procède au renouvellement d’un tiers de son comité de coordination (4 sièges). Suite à l’appel à candidatures, cinq personnes se sont manifestées pour quatre sièges.
Vous trouverez ci-dessous les présentations des 5 candidat-e-s (dans l’ordre alphabétique).
Ouafae BENZINA
J’ai l’honneur de vous adresser ma candidature pour faire partie du comité d’Humanistica dans l’objectif de faire la promotion des Humanités Numériques dans mon pays, le Maroc. Je suis professeure-chercheure à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines-Université Moulay Ismail de Meknès et membre de l’équipe de recherche : « Communication, Interculturel, Patrimoine et Développement Durable ». Docteur en Sciences du langage, j’ai soutenu une thèse sur une l’étude lexicométrique du corpus romanesque de Guy de Maupassant à l’aide du logiciel Hyperbase conçu par Étienne Brunet. Par la suite, j’ai publié plusieurs articles portant sur ce domaine. Je m’intéresse également à la traduction, à la didactique du français langue étrangère et à l’innovation pédagogique. Ces dernières années, le Maroc a connu une révolution numérique sans précédent. Le passage de l’enseignement en présentiel à l’enseignement à distance à l’ère de Covid-19 a accéléré l’intégration des outils numériques dans les pratiques enseignantes. Le passage à un enseignement en ligne était la seule alternative qui pouvait permettre aux apprenants de poursuivre leurs études en dépit de la fermeture des établissements scolaires et universitaires. Puisque personne ne s’attendait à un tel bouleversement brutal, la démarche des enseignants en vue de surmonter les défis de l’enseignement à distance était basée, au départ, sur l’improvisation permettant ainsi à leurs apprenants de poursuivre leur apprentissage. Mais face à ce nouveau challenge, les enseignants ont fait preuve de capacité d’adaptation à de nouvelles techniques souvent non exploitées avant cette crise et ce, malgré tous les problèmes liés à la connexion et au manque de maîtrise des outils informatiques. Dans cette perspective, l’avenir des Humanités Numériques au Maroc est prometteur.
Albien GAKEGNI GATSONGO
Je suis doctorant en deuxième année à l’université Sorbonne-Nouvelle et membre du laboratoire Lattice (UMR8094) rattaché au CNRS. J’ai créé un groupe de travail pour promouvoir le rôle que peuvent jouer les littératures africaines dans l’expansion des humanités numériques. Ceci pourrait constituer une partie de mon apport au sein du comité d’Humanistica. Je réfléchis également sur un outil de recherche thématique (à partir de l’usage des commandes préconçues) à partir d’une base donnée existante sur les littératures africaines. Intégrer le comité d’Humanistica me permettrait de développer ces travaux et de contribuer à la diffusion des humanités numériques en Afrique.
Ezekiel KWETCHI TAKAM
Doctorant-Assistant à l’Université de Genève, mes travaux de recherches interrogent les enjeux éthiques et sociaux de l’intelligence artificielle. Je suis par ailleurs le président-fondateur de l’Observatoire Euro-Africain de l’intelligence artificielle : un think tank qui œuvre pour une culture éthique de l’IA en Europe et en Afrique francophone, et ceci dans une perspective collaborative.
Porté, entre autres, par cette ambition coopérative euro-africaine (ambition qui sous-tend la création de mon think tank), je souhaite au sein du comité d’Humanistica, m’investir dans la dynamisation des humanités numériques en Afrique francophone. Ceci passe notamment par l’élaboration des collaborations avec des institutions d’Afrique francophone, la co-organisation des conférences, des colloques et des séminaires de formation, sans oublier la valorisation des recherches provenant d’Afrique francophone ( en l’occurrence par l’édition et la publication des travaux au sein d’un possible magazine qui pourrait être chapeauté par humanistica).
Laurent TESSIER
En tant qu’enseignant-chercheur, je développe depuis plusieurs années des travaux dans le champ des humanités numériques ayant pris la forme de publications individuelles et collectives (n°5 de la revue Humanités numériques, à paraître), de manifestations scientifiques (EdCamp Paris, 2016), de développements technologiques (Celluloid) et d’animation de projets collectifs comme le consortium (CANEVAS). Je souhaite contribuer aux travaux du comité, notamment sur la question des enjeux de formation, comme j’avais déjà pu commencer à le faire dans le cadre du GT de l’association dédié à ces questions.
Christophe TUFFERY
Géographe, cartographe et archéologue, je suis ingénieur de recherche à la Direction Scientifique et Technique de l’Inrap depuis 2010. J’y suis chargé des techniques et méthodes de relevé archéologiques et topographiques. J’accompagne l’évolution des pratiques dans ce domaine par des actions de formation. Depuis 2015, j’assure en parallèle des travaux dirigés sur les SIG à l’Institut de Géographie de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Depuis 2019, je conduis une thèse où j’interroge les pratiques numériques des archéologues sous un angle historiographique et épistémologique. Au sein d’Humanistica, je souhaiterais me consacrer particulièrement aux actions concernant la formation aux humanités numériques.
< DÉROULEMENT DE L’ÉLECTION >
L’élection se déroulera au moyen d’un scrutin en ligne qui sera ouvert du Mardi 17 mai 2022 au Vendredi 20 mai 2022. Les résultats seront communiqués lors de l’Assemblée générale ordinaire du Vendredi 20 mai 2022 (en visioconférence).
Tous les membres d’Humanistica (institutions et individus) à jour de cotisation ont le droit à un vote. Ils recevront Mardi 17 mai un courrier électronique de survey monkey les invitant à voter.
< ADHÉSION/RENOUVELLEMENT DE VOTRE COTISATION >
Nous vous invitons, si ce n’est pas déjà fait, à régler votre cotisation 2022.En cas de problèmes, contactez-nous.
Votre cotisation est une seule ressource financière importante pour l’association, elle permet en particulier de couvrir les frais de notre nouvelle revue, Humanités numériques, de soutenir l’organisation du colloque Humanistica et de soutenir soutenir ponctuellement des chercheur.se.s en contrat précaire, sans emploi ou sans mode de rémunération grâce aux *Bourses Humanistica*.