Humanistica renouvelle un tiers de son comité de coordination lors de son Assemblée Générale du 8 juin 2016 (plus d’informations ici). L’association a reçu 6 candidatures pour ces 4 places, elle les rend publiques aujourd’hui, conformément à ses statuts, pour que les membres puissent en prendre connaissance avant le vote.
Le vote est ouvert aux membres présents à l’AG et à jour de cotisation 2016. Dans les « présents » sont également compris les membres qui assistent à l’assemblée par visioconférence (un courrier électronique informera les membres le matin même à propos de l’adresse du hangout et des possibilités de vote en ligne).
Les candidat(e)s
Cliquez sur les titres pour dérouler la présentation personnelle de chaque candidat(e).
Maître de conférences en grec ancien, rhétorique et humanités numériques à l’université Paris-Ouest, après une formation en France (ENS et EHESS) et à l’étranger (Oxford et Pise), j’ai orienté mon activité vers les humanités numériques depuis 2010.
J’ai participé à la fondation d’Humanistica et suis membre de son comité de coordination depuis deux ans. Je remplis des fonctions au sein de plusieurs autres institutions et projets, dont la plateforme Hypothèses, le Labex HASTEC, la European Society for Textual Scholarship (ESTS), l’infrastructure européenne DARIAH et la European Association for Digital Humanities (EADH).
Mon intérêt pour l’édition numérique s’est vite étendu à d’autres aspects du champ, en particulier grâce aux séminaires que j’ai assurés à l’EHESS : « Textes anciens et humanités numériques », « Édition savante et humanités numériques » et, à présent, « Digital Humanities. Les transformations numériques du rapport aux savoirs » – autant d’occasions d’apprentissage, de réflexion et de rencontres.
Je suis attentif à la plupart des dimensions des humanités numériques : renouvellement méthodologique de la recherche (les Digital Classics sont mon premier terrain d’observation), enseignement (dans le master « Humanités classiques et humanités numériques » de Paris-Ouest et dans d’autres cadres), histoire (rapports entre l’informatique et les SHS), épistémologie (statut de la technique dans les sciences de la culture), innovation technologique (langages, standards, outils), transformation des pratiques (politiques de libre accès, notamment).
Dans le cadre d’Humanistica, je souhaite contribuer à développer cette culture savante numérique nouvelle mais enracinée dans l’histoire des disciplines, des institutions et de nombreux individus. Outre notre développement international (demande d’affiliation à ADHO, relations avec les autres associations européennes), je coordonne actuellement deux projets éditoriaux en collaboration avec des collègues de l’association : un numéro francophone de la revue « Digital Humanities Quarterly » et la création de la revue savante qui sera soutenue par Humanistica.
Pour en savoir davantage sur mon parcours et mes activités, je vous invite à consulter mon CV en ligne, le carnet « Philologie à venir » et mon compte sur Twitter (@aurelberra).
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[su_toggle title=’Claire CLIVAZ‘]Menant mes recherches à la croisée du Nouveau Testament et des Digital Humanities, j’occupe le poste de Head of Digital Enhanced Learning à l’institut suisse de bioinformatique du campus de Lausanne (CH). J’y mène des pojets comme les eTalks (etalk.vital-it.ch), un Fonds National Suisse sur les manuscrits arabes du Nouveau Testament (unil.ch/nt-arabe), avec édition électronique en cours (tarsian.vital-it.ch), et je suis engagée dans l’ERIC DARIAH (dariah.eu/teach). Cet engagement européen m’a conduite à être également membre du comité exécutif d’EADH depuis 2013. J’essaie de montrer les déplacements épistémologiques des DH par mes publications (récemment ici). Enfin, je considère aussi que la culture digitale a tout à gagner à prendre sa place dans l’espace public, raison pour laquelle j’ai accepté d’animer un blog dans le quotidien Suisse Le Temps.
Dans un contexte académique fortement marqué par la présence de l’anglais, promouvoir la francophonie dans est un défi de chaque instant : je suis co-leader avec Anne Joly du groupe de travail francophonie d’Humanistica. Présente depuis le premier groupe des 15 dans la fondation d’Humanistica, je me porte candidate à un second et dernier mandat, pour mener à bien les activités suivantes au sein du comité : le dossier de candidature d’Humanistica comme «organisation constitutive» d’ADHO me tient particulièrement à cœur. Nous sommes bien avancés : ma fonction de Chair du comité de coordination des conférences DH (fin en 2018) me permet d’être membre non votant du steering committee d’ADHO, et de veiller au chemin d’Humanistica dans cette organisation faîtière. Un autre dossier important est le numéro spécial francophone de Digital Humanities Quarterly, que nous menons avec Aurélien Berra (en réélection), au sein d’un comité éditorial entièrement composé de membres du comité d’Humanistica. Nous avons à cœur de mener à bien ce projet qui sera une vitrine de la production DH francophone.
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[su_toggle title=’Benoît MAJERUS‘]Je suis Associate Professor en histoire européenne à l’Université du Luxembourg. J’y pratique les humanités numériques essentiellement dans mon enseignement notamment à travers le projet @realtimeww1, un projet avec les étudiants en Master visant à raconter l’histoire de la Première Guerre mondiale au jour le jour.
Parallèlement en tant que directeur d’un Master en Histoire Européenne qui a aujourd’hui une forte composante en humanité numérique, je réfléchis sur les compétences à acquérir et sur les outils qui permettent de faire de l’histoire digitale.
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[su_toggle title=’Vincent RAZANAJAO‘]Égyptologue de formation, je cultive une approche digitale de la discipline en m’intéressant notamment aux questions d’encodage des textes anciens et de modélisation de la documentation textuelle et archéologique, particulièrement dans son aspect spatial (géographique et topographique). J’ai notamment pu travailler à la numérisation de la Topographical Bibliography of Ancient Egyptian Texts, l’un des plus anciens outils bibliographiques de la jeune discipline égyptologique, et créer un modèle numérique spécifique pour sa mise en ligne (http://topbib.griffith.ox.ac.uk). J’ai également pris part à des projets d’encodage XML de textes en égyptien ancien, avec le développement sous Java du logiciel Xefee, XML Editor for ancient Egyptian Epigraphy (https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01141540). Actuellement, je travaille sur la mise en place de thesauri et d’une ontologie pour l’enrichissement par des métadonnées de la production textuelle de l’Égypte ancienne (projet Thot).
Adhérant Humanistica depuis peu – depuis en fait mon retour en terre francophone à la faveur de ma prise de fonction comme post-doctorant à l’Université de Liège –, je souhaiterais apporter ma contribution à la vie de la communauté francophone des Humanités Numériques. Par mon expérience de développeur, tant d’infrastructures XML et web que de logiciels Java, je suis convaincu de la nécessité de rendre plus aisé le partage d’expériences, d’approches et de code. Je souhaiterais donc prendre une part des plus actives au groupe de travail « Outils et savoir-faire », en participant tant à l’élaboration du contenu (collecte des données, veille documentaire…) qu’au développement de la plateforme pour les accueillir. En ce qui concerne le premier point, il me semble essentiel de porter l’attention aux projets eux-mêmes davantage qu’aux « outils » stricto-sensu, car ils constituent un vivier dans lequel pourront être puisés, outre des approches méthodologiques, les exemples d’application concrète d’outils, la mise en pratique de ceux-ci étant probablement la meilleure façon d’en parler et d’en partager les atouts.
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[su_toggle title=’Michael SINATRA‘]Michael Sinatra brigue un deuxième mandat au comité de coordination d’Humanistica. Sinatra a plus de vingt années d’engagement dans le monde des humanités numériques et de l’édition électronique, ayant fondé la revue électronique en accès libre “Romanticism and Victorianism on the Net” en février 1996 à Oxford. Il fut le responsable du projet pancanadien “Synergies : L’infrastructure de recherche en sciences humaines et sociales du Canada” (subventionné par la Fondation canadienne pour l’innovation de 2007 à 2012). Depuis 2013, il est le directeur fondateur du Centre de recherche interuniversitaire sur les humanités numériques au Québec (crihn.org) et l’ancien président de la société canadienne des humanités numériques. Il a co-organisé le premier colloque francophone ‘Humanités numériques 2015: Identités, pratiques et théories’ en août 2015 et est l’un des organisateurs de DH2017 “Accès/Access” en août 2017. Sinatra est aussi le directeur de la diffusion de la recherche à la Fédération canadienne des sciences humaines (regroupant près de 80000 chercheurs et étudiants au Canada) où il milite activement pour la question d’accès libre.
Durant son premier mandat au comité, Sinatra a activement contribué aux travaux du comité de coordination, et en particulier aux discussions liées à l’affiliation d’Humanistica à l’Association for Digital Humanities Organizations. Il souhaite continuer son travail au sein de l’association pour un deuxième mandat, avec un travail continu sur l’accroissance des membres issus des communautés francophones hors Europe et Canada, ainsi que sur la question d’accès libre sous plusieurs formes.
Sinatra est aussi membre du comité scientifique de la revue de notre association Humanités numériques.
Dr. Michael E. Sinatra — Université de Montréal
http://michaelsinatra.org — http://crihn.org
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[su_toggle title=’Richard WALTER‘]Je suis ingénieur de recherche CNRS à l’ITEM (CNRS-ENS), responsable de la plate-forme d’édition numérique de documents et fonds d’archives moderne, e-Man (eman-archives.org). J’ai eu par ailleurs une expérience dans la politique sur la Francophonie, les corpus linguistiques et les éditions numériques de textes anciens comme modernes, ainsi que dans les infrastructures de recherche.
J’anime maintenant, entre autres, un séminaire technique sur les plates-formes d’édition numérique et de nombreuses formations aux Humanités numériques, tant au CNRS que dans la communauté scientifique.
Je souhaiterai m’investir au sein de Humanistica dans le groupe sur les outils autour de l’édition scientifique numérique et en particulier de la plate-forme Omeka mais aussi sur d’autres plates-formes. L’association Humanistica me semble un excellent moyen de fédérer des retours d’expériences, des réflexions, des prospectives et des recommandations autour de la tension entre les outils génériques qui se développent (CMS, Omeka, etc.) et les besoins spécifiques en particulier des mondes éditoriaux et scientifiques francophones. Cet intérêt n’est pas que technique mais rejoint aussi les problématiques de visualisation et de multilinguisme.
Enfin je souhaite développer la présence de Humanistica au sein de mon campus (ENS & Paris Sciences Lettres) en l’associant aux nombreuses initiatives que nous avons de découverte et de valorisation des Humanités numériques auprès de nos collègues académiques et des étudiants.
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