Revue Humanités numériques
Présentation des articles et conventions orthotypographiques
La revue accepte toutes les propositions de travaux inédits dont le rapport avec les humanités numériques ou avec les appels thématiques est apparent, ainsi que des contributions décrivant des jeux de données scientifiques (data papers).
Présentation des articles
Règles typographiques
Exemples de références bibliographiques
Quelques références et préférences
Présentation des articles
Le fichier de chaque article doit contenir, dans l’ordre indiqué, les éléments suivants.
Titres
- Titre en français avec des majuscules seulement au premier mot et aux noms propres, sans saut de ligne, sans point final
- Titre en anglais avec majuscules aux mots pleins, sans saut de ligne, sans point final
- Éventuellement, titre dans une troisième langue, sans saut de ligne, sans point final
Auteurs et autrices
- Prénom et nom, dans cet ordre, en bas-de-casse sauf les initiales
- Affiliation institutionnelle : unité de recherche ou service (sigle ou acronyme avec le numéro pour les unités françaises), institution de rattachement, ville, pays (n’indiquer qu’une seule institution et préciser au besoin dans la présentation développée)
- Présentation de chaque personne en une phrase, indiquant par exemple sa formation et ses principaux travaux de recherche
- Adresse électronique
- Si l’article est signé par plusieurs personnes, celle qui soumet la proposition doit déclarer dans le courriel d’accompagnement qu’elle a obtenu l’accord de tous les co-auteurs du texte pour agir en leur nom.
Résumés
Résumés en français et en anglais (et, éventuellement, dans une troisième langue), de 1 000 signes environ. Ces résumés doivent faire apparaître le thème, la problématique et les résultats de la contribution. Ils respectent les règles de ponctuation de chaque langue.
Mots-clés
Indiquer 5 mots-clés dans chacune des langues des résumés, séparés par des virgules (pas de majuscule, ni de point final, ni de guillemet, ni d’italique).
Texte
- La longueur des articles n’est pas prédéfinie, même si nous considérons que 50 000 signes, espaces et notes comprises, représentent une limite courante.
- Le texte doit être transmis dans un document ODT ou DOCX, quel que soit le format utilisé durant la préparation de l’article (XML-TEI ou LaTeX, par exemple).
- Utiliser une police Unicode (par exemple Times New Roman ou Linux Libertine, taille 12).
- Ne pas utiliser de macro-commande dans les traitements de texte.
- Ne pas utiliser de mise en forme particulière : éviter notamment retraits, alinéas, surlignage, soulignement, couleurs, sauts de page, de section ou de ligne, condensation du texte et césures. Le gras est réservé aux intertitres. L’italique sert à mettre en relief des mots ou expression, avec modération.
- Pour les énumérations, utiliser des tirets (ni puces, ni flèches) et introduire des retraits seulement pour les listes imbriquées.
- Veiller à identifier clairement les intertitres (gras, italique, tailles de police différentes). Ne pas les numéroter. Utiliser deux niveaux d’intertitres au plus.
- Numéroter les appels de notes en continu (au moyen de la fonction automatique d’insertion des notes, si vous travaillez dans un traitement de texte). Placer les notes en bas de page. Ne pas placer d’appels de notes dans les titres.
- Ne pas numéroter les pages.
- Pour les appels des références bibliographiques, respecter le style de la revue (voir ci-dessous). Ainsi, « son logiciel et l’ouvrage (Cibois 1994) qu’il consacra aux méthodes d’analyse factorielle » et « le commentaire de Philippe Cibois (1994, 111-112) éclaire cet aspect de la question » renvoient à la référence finale suivante : « Cibois, Philippe. 1994. L’Analyse factorielle : analyse en composantes principales et analyse des correspondances. Paris : Presses universitaires de France. »
Bibliographie
- Afin de garantir la cohérence des références et de la mise en forme, insérer les références dans l’article au moyen d’un logiciel de gestion bibliographique (tel que Zotero) et fournir un fichier à part contenant les références dans l’un des formats structurés suivants : RIS, RDF Zotero, RDF Bibliontology, BibLaTeX, BibTeX.
- Les références bibliographiques sont toutes appelées dans le texte. Les appels renvoient à une liste placée en fin d’article. Ces références sont présentées par ordre alphabétique.
- Appliquer le style CSL revue-hn-chicago-author-date-fr.csl, qui met en œuvre une typographie francophone et insère automatiquement des formules francophones dans les références (« dans », « édité par », etc.).
- Dans la mesure du possible, les références à des articles de périodiques ou à des pages Web sont accompagnées d’un identifiant unique ou d’un lien pérenne (DOI, si possible).
- Voir ci-dessous nos exemples pour les différents types de références bibliographiques.
Illustrations
- Les illustrations (tableaux, graphiques, figures, photographies) et leurs légendes, ainsi que les encadrés, sont insérées dans le texte à la suite de leur appel. Les illustrations doivent être numérotées en chiffres arabes (« Figure 1 »).
- Ajouter systématiquement un titre avant l’illustration (« Figure 1. Ceci n’est pas une légende. »)
- Placer les éventuelles légendes sous les illustrations.
- Mentionner précisément la source ou les crédits (« licence Creative Commons BY-SA », « © Musée René Magritte » ou « Image produite par l’auteur ») à la suite de la légende, sous l’illustration.
- Les fichiers des images seront fournis séparément, au format PNG ou JPEG. La définition des images doit être d’au moins 300 points par pouce (PPP, ou DPI en anglais) et leur largeur doit être comprise entre 480 et 4 000 pixels.
- L’auteur doit obtenir l’autorisation de reproduire tout document (tableau, graphique, figure, photographie) déjà publié, auprès du détenteur des droits de reproduction (éditeur ou auteur).
Données
Si votre texte fait référence à des données que vous avez produites mais qu’il n’est pas souhaitable ou possible d’intégrer dans l’article, par exemple à une visualisation dynamique ou à un jeu de données, nous vous invitons à échanger avec nous afin de trouver une solution adaptée offrant des garanties de pérennité. Divers entrepôts de données sont disponibles. Les critères qui conduisent à choisir un entrepôt sont bien présentés dans une infographie interactive de la plateforme Doranum.
Différences entres les normes des différents pays francophones
Nous harmonisons la typographie (espaces et guillemets, en particulier) en prenant pour norme les pratiques françaises les plus courantes ou les plus raisonnables. Nous respectons bien sûr les termes spécifiques qui pourraient être employés, éventuellement en demandant un équivalent entre parenthèses à la première occurrence (par exemple, une « commandite » est un québécisme).
Recommandations françaises de 1990
Nous conservons les formes voulues par les auteurs si leur usage est cohérent. En pratique, cela concernera surtout « évènement » (remplaçant « événement ») et les formes des verbes « (ap)paraitre » et « entrainer » (remplaçant « (ap)paraître » et « entraîner »), ainsi que l’adjectif « ambigüe » (remplaçant « ambiguë »). Nous laissons vivre la langue, mais cherchons la cohérence des formes au sein d’un même article pour les mêmes types d’évolution (si l’on écrit « trente-et-un », il faut alors écrire « cinq-cents »). Voir dans Wikipédia l’aperçu des « Rectifications orthographiques du français en 1990 ».
Écriture inclusive ou épicène
Dans les textes, nous respectons l’usage des auteurs, mais favorisons l’écriture conjonctive recourant à des doublets (« chacune et chacun », « toutes et tous », « les étudiantes et les étudiants »), les termes collectifs (« l’équipe », « le groupe », « les collègues », « les élèves ») et les termes neutres (« l’être humain », « l’individu », « les personnes ») – tout en gardant à l’esprit que la lisibilité est plus importante que la systématicité. L’usage des points médians (« chacun·e ») est souvent peu maîtrisé et encore trop mal assimilé pour ne pas entraver la lecture.
Règles typographiques
Majuscules accentuées
Les majuscules doivent être accentuées partout où les minuscules le seraient : à « écrit », « ère », « à » correspondent « Écrit », « Ère », « À ».
Majuscules et minuscules
Minuscule initiale
- Écrire « université » et non « Université » dans le cas d’une institution particulière. « Université » désigne l’institution universitaire dans son ensemble.
- Écrire « licence », « master », « doctorat ».
- Ne pas mettre de majuscule aux noms de disciplines ou de champs de recherche : « histoire », « humanités numériques », etc.
Majuscule initiale
- Écrire « Web » et non « web », pour le substantif comme pour l’adjectif.
- Écrire « Internet » (ou « l’Internet ») et non « internet ».
Italique et guillemets
- Employer les guillemets pour introduire des citations.
- Réserver l’italique aux locutions latines ou étrangères, aux titres d’œuvres, de revues, etc., qui sont cités dans le texte.
- Tout élément appelant l’italique dans un ensemble composé en italique sera mis en romain dans un ensemble composé en italique. En revanche, dans un élément exigeant l’italique un élément exigeant lui aussi l’italique ne sera pas mis en romain, mais restera en italique.
Il relit les Pensées de Pascal.
Oui, il relit les Pensées de Pascal !
Il relit les Remarques sur les Pensées de Pascal, avec délectation.
Italique ou romain
- Composer en romain les noms d’institutions, de formations, de marques, de logiciels.
- Composer en italique les noms de projets de recherche, les noms de sites Internet et les titres de blogs.
- Composer en italique les noms de publications électroniques qui sont l’équivalent d’une publication imprimée : Trésor de la langue française informatisé, ou TLFi, Wikipédia.
- Composer en romain les noms de publications électroniques de tout autre type, en particulier ceux des plateformes et bases de données assimilables à des projets ou des institutions : OpenEdition Journals, Twitter, Project Gutenberg, Internet Archive, NASA/IPAC Extragalactic Database.
Sigles et acronymes
Développer chaque sigle ou acronyme à la première occurrence.
Écrire sigles et acronymes sans point entre leurs composantes (convention intelligente, mais rendue obsolète par la multiplication contemporaine des formes abrégées) : BNF (et non B.N.F, ou BnF), CNRS, EHESS.
- Sigle, composé des initiales de l’expression abrégée et prononcé lettre à lettre : tout en majuscules (BNF, pour Bibliothèque nationale de France).
- Acronyme, composé des initiales de l’expression abrégée et prononcé comme un mot : tout en majuscules (TAL, pour traitement automatique des langues, ou UNESCO, pour United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization).
- Acronyme hybride, composé d’initiales et au moins d’une partie d’un mot : majuscule, puis minuscules (Unil, pour université de Lausanne).
Ces règles concernent également les noms des unités, équipes et laboratoires de recherche (UMR Arscan, Labex HASTEC, etc.).
Espaces, apostrophes, exposants
- Espace insécable devant le deux-points, le point-virgule, le point d’interrogation, le point d’exclamation et le signe pour cent (
:
;
?
!
%
). - Pas d’espace avant la virgule et le point (
,
.
). - Espaces insécables à l’intérieur des guillemets français (
«
»
). - Pas d’espace à l’intérieur des parenthèses, des crochets et des accolades (
()
[]
{}
). - Points de suspension en un seul caractère (
…
et non trois points...
) et sans espace avant. - Une espace avant et après les signes égal, plus et moins (
=
+
−
). Ne pas confondre le signe moins (−
) avec le trait d’union (-
) ou le tiret demi-cadratin (–
). - Apostrophe typographique courbe (
’
) et non apostrophe dactylographique droite ('
). - Espace insécable après les initiales de noms abrégés,
p.
pour page,no
pour numéro,t.
pour tome,vol.
pour volume,fo
pour folio. - Dans les abréviations de numéro et de folio, le signe degré est incorrect et doit être remplacé par la lettre o en exposant :
no
,fo
(et nonn°
,f°
).
Tiret et trait d’union
- Utiliser le tiret demi-cadratin (
–
) et non le tiret cadratin (—
). - Ne pas introduire d’espace insécable avant ou après les tirets.
- Il est impossible de trouver un trait d’union entre deux espaces (séquence « – ») : dans des dates, par exemple, un intervalle peut être du type « 1900-2000 » (trait d’union) ou « v. 1900 – v. 2000 » (tiret).
- Suivre les indications de Wikipédia, « Emploi du trait d’union pour les préfixes en français ».
Barre oblique
- Éviter la barre oblique partout où c’est possible : son emploi est généralement confus (surtout dans « et/ou », à reformuler dans la plupart des cas).
- Ne jamais mettre d’espace de part et d’autre d’une barre oblique : « A/B » et non « A / B » ; « élément 1 cité/élément 2 cité » et non « élément 1 cité / élément 2 cité ».
- Dans les affiliations des auteurs, préférer comme séparateur la virgule et le tiret, éviter la barre oblique.
Présentation des listes
Ne pas ajouter de point-virgule (ou de virgule) à la fin des éléments d’une liste à puce, ni de point pour le dernier élément. En typographie française traditionnelle, on utilise le point-virgule, mais les puces des traitements de texte et du Web rendent la convention inefficace et inesthétique.
Si la liste est ordonnée et que les éléments commencent par un nombre suivi d’un point, utiliser des majuscules au début des éléments. Corriger toute séquence « point + minuscule ».
Siècles, millénaires, périodes
- Siècles en chiffres romains en petites capitales, suivis du suffixe en exposant et en romain (« xixe siècle »). Millénaires en grandes capitales (« IIIe millénaire »).
- Noms de périodes : mettre une majuscule à « Antiquité » et « Moyen Âge ».
Titres d’ouvrages, de publications, de revues, d’œuvres d’art, etc.
- Ces titres s’écrivent en italique et avec une majuscule.
- Mettre une capitale au premier substantif quand il est précédé d’un article défini ou d’adjectifs dans un syntagme nominal : Les Fleurs du mal, Les Trois Mousquetaires, L’Insoutenable Légèreté de l’être. Pas de majuscule après le premier mot dans les autres cas, en particulier avec un article indéfini ou dans un syntagme verbal : Un bon petit diable, La guerre de Troie n’aura pas lieu.
- Dans un titre en anglais, capitale à tous les mots pleins : The Merry Wives of Windsor.
- Respecter les règles usuelles dans les autres langues en ce qui concerne les majuscules.
Noms propres de personnes dans le texte, les notes et la bibliographie
- N’employer que des minuscules sauf pour l’initiale des noms et des prénoms : Busa, Roberto ; Ada Lovelace.
- Prénom en toutes lettres à la première occurrence, initiale du prénom ensuite. Hors de la bibliographie, où les prénoms doivent être complets, abréger les prénoms à l’initiale : J.-P. Genet, A. Lovelace, R. M. Stallman.
Noms d’institutions
Dans les noms d’institutions composés, harmoniser autant que possible et éviter les formes déraisonnablement complexes. Notamment, corriger les séquences de traits d’union lorsque deux éléments n’ont pas le même poids et doivent être séparés par un tiret demi-cadratin.
- Paris-Nanterre, et non Paris Nanterre
- Paris-Sorbonne, et non Paris Sorbonne
- Bourgogne–Franche-Comté, et non Bourgogne-Franche-Comté
- Paul-Valéry–Montpellier 3, et non Paul-Valéry-Montpellier 3
Pour l’abréviation des noms d’institutions, voir la rubrique « Sigles et acronymes ».
Vocabulaire informatique
- Écrire les noms de formats (abréviations ou non) en capitales : PDF, JPG, HTML, XML, TXT, MD, SKOS, etc. – excepté lorsqu’il s’agit de citer une URL ou un nom de fichier avec son extension (« robots.txt »).
- Ne jamais ajouter de « s » au pluriel : un PDF, des PDF ; une URL, des URL.
- Pour les noms de langages informatiques et noms apparentés, respecter la graphie usuelle : GitHub, GitLab, MySQL, PostgreSGL, PHP, Python, JavaScript, CSS, Django, etc.
Graphie des URL
- Ne pas mettre de barre oblique après un nom de domaine, ni après une URL qui s’achève par une extension (.html, .php, etc.). Mettre systématiquement une barre oblique dans les autres cas.
- Ponctuer normalement après une URL (point final ou autre signe).
- Le critère final est bien sûr que les URL fonctionnent.
Présentation du code
Dans le code, contrôler que les macros et autres corrections systématiques n’introduisent pas d’espaces après les deux-points ni de guillemets typographiques.
Citations
- Les citations sont insérées entre guillemets dans le texte.
- Composer en italique les mots, les expressions ou les citations courtes (de moins de 500 signes) en langue étrangère, y compris quand ils figurent entre guillemets. Les guillemets restent français et sont eux-mêmes composés en romain : « To be or not to be ».
- Les citations longues (de plus de 500 signes) sont détachées du texte, rejetées à la ligne dans un nouveau paragraphe, en romain (même si leur langue n’est pas le français) et sans guillemets. Bien sûr, il peut y avoir de l’italique à l’intérieur d’un paragraphe de citation.
Citation de poèmes en vers
Quand un poème en vers est cité entre guillemets dans le cours d’un paragraphe, séparer les vers par une barre oblique et des espaces de part et d’autre.
Le poème commence par les vers suivants : « Elle est retrouvée. / Quoi ? – L’éternité. / C’est la mer allée / Avec le soleil. »
Règles relatives au point final et à la capitale dans les citations entre guillemets
La citation est introduite par un deux-points et est constituée d’une ou plusieurs phrases complètes, et les points finals de la phrase citante et de la phrase citée coïncident : capitale initiale ; un seul point final, placé à l’intérieur des guillemets.
L’auteur le dit nettement : « Il y a une horloge qui ne sonne pas. » Il poursuit d’ailleurs son propos sur plusieurs pages.
La phrase citante se prolonge au-delà de la citation, y compris dans le cas d’une parenthèse : pas de point à la citation.
La responsable l’indique sans équivoque : « Il y a une horloge qui ne sonne pas », ce qui appelle une réaction.
Le poète est clair : « Il y a une horloge qui ne sonne pas » (Rimbaud, Illuminations).
La citation est constituée d’une partie de phrase, non complète : point à l’extérieur.
La romancière évoque sans fioritures « une horloge qui ne sonne pas ».
La phrase complète acquiert une fonction syntaxique dans la phrase citante : point à l’extérieur.
Les rédacteurs précisent sans ambages qu’« Il y a une horloge qui ne sonne pas ».
Dans les citations détachées (blocs), les références sont ajoutées après les citations et hors de leur ponctuation.
« Ceci est une fin de citation. (Moretti 2016, 10) ».
Suppressions de parties de texte dans une citation
Ces suppressions sont indiquées par des points de suspension entre crochets droits (pas de parenthèses ni de points de suspension sans crochets) ; les crochets et les points de suspension sont en romain, même dans une citation étrangère en italique.
Willard McCarty remarque ainsi : « More precisely, the problem is this : to assess in a thick description how the field, as it its developing in its various national and linguistic cultures, is responding to particular features of them. In coming to a view of what the field is or might be, […] comparative studies are essential. These seem most likely to be done by non-native speakers of the current lingua franca. »
Suppression d’une phrase complète
Relisons Rimbaud : « Quelques-uns de ces ponts sont encore chargés de masures. […] Des accords mineurs se croisent, et filent, des cordes montent des berges. »
Suppression à l’intérieur d’une phrase
Relisons Rimbaud : « D’un gradin d’or […], je vois la digitale s’ouvrir sur un tapis de filigranes d’argent, d’yeux et de chevelures. »
Suppression de la fin d’une phrase
Relisons Rimbaud : « D’un gradin d’or, – parmi les cordons de soie, les gazes grises, les velours verts et les disques de cristal qui noircissent comme du bronze au soleil, – je vois la digitale s’ouvrir […]. »
Suppression du début d’une phrase
Relisons Rimbaud : « […] je vois la digitale s’ouvrir sur un tapis de filigranes d’argent, d’yeux et de chevelures. »
Relisons Rimbaud : « [J]e vois la digitale s’ouvrir sur un tapis de filigranes d’argent, d’yeux et de chevelures. »
Position de l’appel de note dans le texte
L’appel de note dans le texte se place en français avant toute ponctuation, y compris les guillemets fermants.
Elle s’exprime clairement1.
Il est clair1 : « Il y a une horloge qui ne sonne pas2. » Il poursuit d’ailleurs son propos sur plusieurs pages3.
Elle est claire : « Il y a une horloge qui ne sonne pas1 », ce qui reste à démontrer.
Le poète le dit bien : « Il y a une horloge qui ne sonne pas1 » (Rimbaud, Illuminations).
Elle a vu « une horloge qui ne sonne pas1 ».
Elles précisent qu’« Il y a une horloge qui ne sonne pas1 ».
Il ne s’exprime pas toujours aussi clairement1…
Francisation des citations et des titres étrangers (cités dans le texte, dans les notes ou dans la bibliographie)
Ponctuer à la française les citations et les titres en langue étrangère (espaces avant :
, ;
, !
et ?
). Dans les titres, conserver les majuscules aux mots pleins dans les langues qui les utilisent, comme l’anglais.
Il intervint en posant la question : « I write it so : but why ? I never really gave it much thought. » Elle rappela alors cette citation : « Summer afternoon – summer afternoon ; to me those have always been the two most beautiful words in the English language. Don’t you agree ? » Mais la citation avait-elle un rapport avec le problème ?
One, Some. 2004. « I Write It So : But Why ? ». Literary and Linguistic Computing 19 (2) : 161-180. https://doi.org/10.1093/llc/19.2.161.
La ponctuation anglaise est en revanche respectée dans les métadonnées relativement séparées de l’article que sont le titre et les mots-clés en anglais (ces éléments sont susceptibles de circuler dans des contextes anglophones, indépendamment des articles en français).
Formes francisées
Privilégier les formes francisées lorsqu’elles existent : média, thésaurus, plutôt que media, thesaurus.
Formes britanniques
Dans les titres et résumés anglais, harmoniser les graphies en utilisant des formes britanniques (-ise, –ised, –isation, programme, etc.).
Volume et tome
Le volume est une division matérielle. Il recoupe souvent, mais pas toujours, le tome, qui est une division conceptuelle (un tome peut comprendre plusieurs volumes). Harmoniser en « volume », sauf s’il y a une raison claire de ne pas le faire.
Figures et légendes
- Titre des figures au-dessus des figures ; légende et sources en dessous.
- Ponctuation des éléments du titre : utiliser « Figure 1 », « Figure 1. Titre », et non « Figure 1 : titre » ou « Figure 1 : Titre ».
- Titres des figures : sans point final, puisque ce sont des expressions et non des phrases (contrairement aux légendes). Ainsi : « Figure 2. Durée de la carrière des danseurs dans la compagnie » et non « Figure 2. Durée de la carrière des danseurs dans la compagnie. »
- Référence aux figures dans le texte : ne pas abréger et utiliser « (figure 1) » et non des expressions du type « (Fig. 1) » ou « (cf. Fig. 1) ».
- Ne pas faire précéder la légende de « Légende : ».
- Éviter de faire précéder la source de « Source : », car l’information se suffit en général.
Exemples de références bibliographiques
Ces références illustrent le style CSL de la revue, qui est exprimé dans le Citation Style Language.
Article
Bond, Sarah, Hoyt Long et Ted Underwood. 2017. « Digital is Not the Opposite of Humanities ». The Chronicle of Higher Education, 2017. https://www.chronicle.com/article/Digital-Is-Not-the/241634.
Bush, Vannevar. 1945. « As We May Think ». The Atlantic, 1er juillet 1945. https://www.theatlantic.com/magazine/archive/1945/07/as-we-may-think/303881.
Pierazzo, Elena. 2011. « A Rationale of Digital Documentary Editions ». Literary and Linguistic Computing 26 (4) : 463-477. https://doi.org/10.1093/llc/fqr033.
Pumain, Denise. 2009. « Habiter la planète numérique ». Cybergeo : European Journal of Geography, décembre. http://journals.openedition.org/cybergeo/22817.
Ouvrage
Bourdieu, Pierre. 2001. Science de la science et réflexivité : cours du Collège de France, 2000-2001. Paris : Raisons d’agir.
Bolter, Jay David et Richard Arthur Grusin. 2000. Remediation : Understanding New Media. Cambridge (Mass.) : The MIT Press.
Mention de la première édition
Barthes, Roland. 2009 [1972]. Le Degré zéro de l’écriture, suivi de nouveaux essais critiques. Paris : Le Seuil.
Mention du numéro de l’édition
Liddell, Henry George, Robert Scott et Henry Stuart Jones. 1940. Greek-English Lexicon. 9e éd. Oxford : Clarendon Press.
Chapitre d’ouvrage
Idmhand, Fatiha, Claire Riffard et Richard Walter. 2017. « L’édition électronique de manuscrits modernes ». Dans Expérimenter les humanités numériques. Des outils individuels aux projets collectifs, édité par Étienne Cavalié, Frédéric Clavert, Olivier Legendre et Dana Martin, 105-123. Montréal : Les Presses de l’université de Montréal. http://www.parcoursnumeriques-pum.ca/l-edition-electronique-de-manuscrits-modernes.
Direction d’ouvrage
Chartier, Roger et Alain Paire, éd. 2003. Pratiques de la lecture. Paris : Payot.
Billet de blog
Dacos, Marin. 2011. « Manifeste des Digital Humanities ». THATCamp Paris (blog). http://tcp.hypotheses.org/318.
Page de site Internet
« Revue Humanités numériques : premier appel à contribution ». 2017. Humanistica. 27 juillet. https://www.humanisti.ca/revue-humanites-numeriques.
Rapport
Dacos, Marin, et Pierre Mounier. 2014. « Humanités numériques. État des lieux et positionnement de la recherche française dans le contexte international ». Paris : Institut français & Cléo. Consulté le 17 mars 2014. https://www.institutfrancais.com/fr/media/download/829.
Thèse de doctorat et mémoire de master
Buard, Pierre-Yves. 2015. « Modélisation des sources anciennes et édition numérique ». Thèse de doctorat en informatique et applications, université de Caen. https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01279385.
Lavigne, Joffrey. 2012. « L’Histoire à l’heure du multimédia. Les enjeux du webdocumentaire historique ». Mémoire de master 1 en information et communication, université Paris-Sorbonne.
Communication
Tran, Quoc-Tan. 2017. « The Emergence of the Digital Humanities : An Epistemological Cartography of Thematic Issues in French Academic Journals ». Communication présentée à AIUCD 2017 Conference & 3rd EADH Day, Rome, 24-28 janvier.
Poster
Allainguillaume, Micaël, Marie-Adèle Turkovics, Astrid Aschehoug, Nicolas Coquet, Blandine Nouvel et Stéphane Renault. 2017. « Vers une harmonisation numérique des revues d’archéologie ». Poster présenté aux Septièmes Journées Médici, Dijon, 7-11 octobre. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01614014/document.
Quelques références et préférences
Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, 3ᵉ éd., Paris, Imprimerie nationale, 2002.
Lacroux, Jean-Pierre, Orthotypographie. Orthographe & Typographie françaises. Dictionnaire raisonné, s. l., La Part de l’ange, 2007, http://www.orthotypographie.fr.
Trésor de la langue française informatisé.
Grevisse, Maurice, Goosse André, Le Bon Usage, 16e éd., Bruxelles, De Boeck, 2016.
Grevisse, Maurice, Le Petit Grevisse, 32e éd., Bruxelles, De Boeck, 2009.
Drillon, Jacques, Traité de la ponctuation française, Paris, Gallimard, 1991.
Wikipédia, « Féminisation des noms de métiers en français ».
Wikipédia, « Langage épicène ».
Haut Conseil à l’égalité (France), « Pour une communication sans stéréotype de sexe ».
Office québécois de la langue française (Canada), « Principes généraux de la rédaction épicène ».
INED (France), « La Rédaction non-sexiste et inclusive dans la recherche ».
La Documentation française (France), « Guide d’aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions ».
Agence de communication Mots-clés (France), « Manuel d’écriture inclusive ».